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Bruxelles : la prison de Saint-Gilles libère PAR ERREUR le violeur ultra-dangereux Mohamed Ben Brahim

Est-ce le fruit de l’action d’un agent pénitentiaire à bas QI ou celle d’un margoulin qui voulait jeter l’infâme Mohamed sur de jeunes proies européennes dans les rues de la capitale ?

Le 12 avril dernier, la police délivrait un avis de recherche à l’intention du cafard fugitif marocain Mohamed Ben Brahim accusé d’abus sexuel, de séquestration et de viol, précisant que ce dernier devait être considéré comme dangereux. Dans le jargon, un “interné” correspond à un individu qui a déjà purgé l’ensemble de sa peine de prison mais qui n’a pas été remis en liberté au vu de sa dangerosité.

Mohamed s’était ainsi évaporé de la prison de Saint-Gilles, ne laissant derrière lui qu’une odeur de pet vaporeuse et de couscous avarié.

Quelques jours plus tard, le 24 avril, Mohamed le violeur dont le regard laisse transparaître l’intelligence profonde est retrouvé chez sa famille et est interpelé sans difficulté ─ Mohamed ne tentera ce jour là de violer aucun policier.

Une chance pour l’Europe

« Cette arrestation rapide a non seulement été rendue possible grâce à la bonne coopération entre les services de police et la justice, mais elle prouve également une fois de plus la valeur ajoutée de la diffusion rapide d’un avis de recherche et de l’appel au public par le biais de la liste des Belgium’s Most Wanted. Ces deux facteurs ont contribué au succès de cette opération de recherche et ont permis d’éviter que Ben Brahim ne prenne à nouveau la fuite », déclare la police fédérale.

CEPENDANT.

Nous sommes en droit de nous interroger sur les conditions qui ont permis à Mohamed de nettoyer son petit oiseau à l’extérieur de la prison de Saint-Gilles, si tant est que ce dégueulasse daigne se laver de temps à autres.

« Cette libération par erreur s’est effectivement réalisée. La police a tout de suite été avertie, il y a eu une très bonne collaboration et le détenu a pu être repris. On prend cette situation très au sérieux. Il y a une enquête interne en cours pour déterminer comment cela a pu arriver. À ce stade, l’une des pistes, c’est qu’il semble qu’il y aurait eu confusion avec un homonyme, mais il n’y aurait pas de complicité. Si des mesures doivent être prises à l’avenir, on les prendra », affirme la porte-parole de l’administration pénitentiaire, Valérie Callebaut.

Valérie Callebaut est une menteuse et l’équipe de SudInfo le confirme.

Car ce récit est contre-balancé par d’autres sources au sein de l’administration pénitentiaire qui ont désiré conserver l’anonymat :

« Il n’y aurait pas eu le moindre contrôle d’identité […] on (nous) raconte des salades en nous parlant d’un prétendu ‘homonyme’ qui n’existe pas ! », et de conclure en précisant qu’il ne s’agissait pas d’un homonyme mais « d’un détenu dont le nom ressemble fort à celui de Mohamed Ben Brahim ».

Si elle peut faire sourire, cette histoire est en réalité dramatique et reflète l’incompétence crasse des divers corps constitués qui maintiennent l’État belge. Car il suffit aujourd’hui qu’un détenu déclare “je m’appelle Mohamed Azouzou” pour être libéré sur le champ sans aucun contrôle d’identité, alors même que selon Dany Delbart ─ responsable dirigeant du syndicat Sypol-EPI ─, « aujourd’hui, en 2023, on prend les empreintes des détenus à l’entrée et à la sortie de la prison pour éviter que ce genre d’erreur ne puisse se produire ! ».

Enfin, ça, c’est dans la théorie.

Source : SudInfo

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