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Le leader des Proud Boys (mouvement patriote pro-Trump) était un informateur prolifique du FBI

Enrique Tarrio qui se définit comme afro-cubain est le leader des Proud Boys depuis 2018.
Les “Proud Boys” sont un des 2 mouvements (avec Qanon) qui ont émergé ces dernières années sous le mandat de Trump, supportant ce dernier, ils sont souvent qualifiés d’extrême droite, complotistes, néo-fascistes, voir carrément de “suprémacistes blancs” comme dans cette article de CNEWS (faut nous expliquer comment un afro-cubain peut être le leader d’un mouvement “suprémaciste blanc”, apparemment n’importe quel scribouillard peut écrire n’importe quoi chez CNEWS, du moment qu’il pense correctement).
Les Proud Boys se sont faits connaître en affrontant physiquement les antifas dans la rue, notamment à Portland, quand des manifestations pro ou anti-Trump étaient organisées. Fondé par Gavin McInnes (50 ans, anglo-canadien) en 2016, il quitte le mouvement en novembre 2018 suite à des polémiques autour de bagarres avec des antifas (plusieurs Proud Boys se font fait arrêter) et dit regretter certains de ses propos encourageant la violence. Il tient aujourd’hui des propos plus modérés et se rapproche des conservateurs.


Passons à Enrique Tarrio, qui est-il ? Il a été condamné pour vol et revente de matériel médical volé en 2012, il a fait 16 mois de prison; ça n’était pas sa 1ère condamnation. Suite à cette arrestation il a été un informateur “prolifique” pour le FBI entre 2012 et 2014. Lors d’une audience du tribunal fédéral en 2014, l’avocat de Tarrio a déclaré qu’il avait été un coopérateur «prolifique» qui avait aidé le gouvernement dans l’enquête et la poursuite de plus d’une douzaine de personnes dans diverses affaires impliquant des drogues, des jeux d’argent et du trafic d’êtres humains.
La transcription de cette audience a été obtenue par des journalistes de l’agence Reuters.

En conclusion, cette organisation “Proud Boys” (et sans doute Qanon) ressemble à de l’opposition contrôlée, certains médias choisissent leurs “extrémistes de droite”, leurs pseudo-“suprémacistes blancs”, leur “bête immonde”, ça évite de parler d’autres organisations (comme Patriot Front).
“Voici ceux que nous avons choisi pour jouer le rôle des méchants”, de la mauvaise pub, ça reste de la pub quand même, en 4 ans l’ascension de ce mouvement a été fulgurante, peut-être trop fulgurante.

Pour conclure on citera Enrique Tarrio : “Je dénonce la suprématie blanche. Je dénonce l’antisémitisme. Je dénonce le racisme. Je dénonce le fascisme. Je dénonce le communisme et tout autre “isme” qui a des préjugés envers les gens en raison de leur race, leur religion, leur culture ou de leur couleur de peau.”

Source : Reuters

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