A la uneArticles de fondMondePolitique

Ce qu’il faut retenir de l’élection présidentielle française

Le temps n’est pas encore venu de faire le bilan de l’élection présidentielle française mais nous pouvons toutefois déjà tirer un certain nombre d’enseignements des résultats du premier tour, disponibles depuis maintenant vingt-quatre heures.

Le premier, c’est que cinq ans de présidence du souverain Monseigneur Macron de Rothschild n’ont pas suffi à dégoûter les Français. Pire : il finit le premier tour en tête, et de surcroît avec quatre points de plus qu’il y a cinq ans malgré :

• la suppression de lits d’hôpitaux, même pendant la Crise Sanitaire
• la privatisation de l’hôpital Public
• les coupes budgétaires (près d’1 milliard en moins pour les hôpitaux hors covid)
• la hausse de la CSG pour une partie des retraités
• la triple baisse des APL
• la transformation de l’ISF – les riches investissent 70 % de moins dans les PME depuis – ainsi que de la dernière tranche de la taxe sur les salaires pour les associations
• la baisse des impôts des multinationales
• la gestion des gilets jaunes à coup de flashball dans la tête
• la hausse de l’électricité pour sauver des opérateurs privés
• la loi alimentation réduisant le pouvoir d’achat des ménages
• la suppression du suivi des salariés exposés aux produits chimiques
• la vente de la branche Énergie d’Alstom
• l’ouverture à la concurrence des concessions hydroélectriques
• la privatisation des entreprises publiques telle la FDJ (malgré la désapprobation de la Cour des comptes) ADP ou EDF, la concentration des pouvoirs
• la fermeture de 400 écoles malgré la promesse de Macron
• les affaires Buzyn, Moretti, Mustapha Laabid…

Je pourrais continuer pendant des heures. Macron est parvenu à unifier le peuple sous sa candidature alors qu’il est la pire ordure du champ politique français.

Il est également intéressant de comprendre QUI a voté pour Emmanuel Macron. Je vous le donne en mille : les boomers.

Je pense qu’il faudrait interdire le droit de vote aux vieux.

Ces gens complètement déconnectés du réel n’étant plus insérés dans la vie publique et ne pensant qu’à sauver leurs retraites, il n’y a aucune raison pour qu’ils aient un quelconque droit de regard sur la politique intérieure d’un pays, d’autant plus lorsqu’ils représentent une majorité d’électeurs ; jetez un oeil à la pyramide des âges, c’est effrayant, car ce sont les vieux qui décident du résultat des élections alors que leur place n’est pas dans un isoloir mais à l’hospice avec un chat sur les genoux.

Autre élément intéressant de cette campagne : le Z.

J’ai été ravi par la prestation du Z qui a bien fait comprendre à l’ensemble de la population française que Marine Le Pen était une nullasse doublée d’une mollassonne sur les questions migratoires. Pendant que le Zorro des temps modernes arpentait les plateaux télé pour dénoncer le Grand Remplacement et proposait l’institution d’un ministère de la Remigration ─ respect éternel à Éric Zemmour pour cette proposition ─, Marine Le Pen faisait des selfies avec son nouvel électorat à Barbès.

Le problème, c’est que le Z a défendu des positions stupides sur l’Union Européenne, sur l’OTAN, sur la guerre russo-ukrainienne et qu’il a fini par payer les pots cassés du vote utile. Car c’est bien cela le véritable drame de l’élection : le vote utile envers Marine Le Pen.

Voilà des années que toute la droitosphère sait que Marine est une femme qui n’a pas nos convictions ; qu’elle est inepte, stupide, nulle, et juste bonne à se retrouver au second tour pour faciliter l’accession au pouvoir de son concurrent.

En vérité je vous le dis : ce match retour Macron-Le Pen est une catastrophe pour la droite nationale qui pensait faire le bon choix en “votant utile”. Félicitations, mesdames et messieurs : vous venez de faire perdre cinq ans à nos idées. Car Marine Le Pen ne parlera pas de Grand Remplacement face à Macron ; elle ne parlera pas de la substitution de population, du changement de peuple que subit l’Europe de l’ouest. Elle ne parlera pas de la démographie des gens issus de l’autre côté de la méditerranée. Elle ne parlera pas de l’africanisation de la France. Cinq ans plus tard, nous sommes en réalité toujours en 2017.

Je vais vous faire une confidence… tout cela n’est pas très grave. Pour une raison très simple :

Il n’y a pas de solution politique.

Il n’y a pas de solution politique.

Il n’y a pas de solution politique.

Vous comprenez ?

Que ce soit Olympe Le Pen ou Marius Olive : jamais un candidat qui porte des idées authentiques et radicales ne sera élu à la tête de la république. Pourquoi ? Parce que la démocratie, par essence, s’arroge le droit d’en référer à des méthodes antidémocratiques pour sauver ladite démocratie.

La démocratie est une illusion et l’électoralisme est une mascarade ; plus vous vous investirez émotionnellement, financièrement, activement, et plus vous ferez le jeu de cette démocratie qui cherche à vous détruire.

Si j’avais été Français, j’aurais certes voté pour le Z… mais sans y croire. Par dépit. Parce qu’il faut bien voter. Parce que si vous ne le faites pas, d’autres le feront.

Contrairement aux Wallons, les Français ont encore cette possibilité de voter pour des partis qui veulent arrêter l’immigration, voire inverser les flux migratoires ; il est alors de leur devoir de se saisir de cette chance… mais sans jamais oublier qu’il n’existe pas de solution politique. Voter sert uniquement à compter le nombre d’individus qui sont décidés à ne pas laisser l’Europe crever dans une fosse sceptique à ciel ouvert. En France, ils sont trente pourcents ─ ce résultat est clairement encourageant, quoiqu’on en dise.

Que faire, me répondrez-vous ? En vérité je vous le dis : la seule solution est le communautarisme.

Nous aurons l’occasion d’y revenir dans de prochains articles. En attendant, j’invite chacun d’entre vous à prendre de la distance avec les partis politiques quels qu’ils soient, et à s’interroger sur la meilleure façon de servir cette cause qui nous est chère.

2 réflexions sur “Ce qu’il faut retenir de l’élection présidentielle française

  • jean-Louis Roba

    On fustige avec raison les Français votant pour un Macron qui les méprise et les opresse.

    Que dire alors des Wallons qui votent servilement pour un PS qui les pille et les enc… ?

    Répondre
  • Goreux Jacques

    Bonne analyse de votre part. Le vote ne sait rien changer parce qu’il n’ y a pas de bons candidats et que ce sont les divers médias qui font et défont les hommes politiques en Europe Occidentale. Par contre, il y a de bons hommes politiques derrière l’ancien rideau de fer. Pourquoi n’ y a-t-il pas un Orban en France ou en Belgique? Un homme qui privilégie son pays, son peuple?

    Répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *