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Lassée du racisme structurel français, la militante Black Lives Matter Yseult Onguenet s’installe à Bruxelles

Hallelujah.

Celle qui a été sacrée “révélation féminine” des Victoires de la musique 2021 a décidé de rompre définitivement avec la France et de se réfugier dans un pays authentiquement communiste : la Belgique de 2021. La jeune femme déclare :

« Ses habitants accueillent la diversité à bras ouverts, ils assument leur passé colonial, à la différence de la France où c’est toujours un tabou »

On pourrait comprendre qu’une militante africaniste lassée d’une société qu’elle identifie comme raciste et discriminatoire à son égard prenne la décision de la quitter pour rentrer sur la terre de ses ancêtres, entourée des siens. C’est d’ailleurs la solution qu’a choisie le militant africaniste Kémi Séba il y a quelques années ; une remigration volontaire et assumée dont la finalité est de contribuer au développement des siens en Afrique. Pourtant, le choix d’Yseult s’est porté sur un autre pays de colonisateurs.

« En France, je me suis sentie blâmée pour ce que j’étais […] Je voudrais que les minorités autrefois invisibles en France aient une place dans l’espace culturel. Pas uniquement pour le fait d’être représentées, mais pour ce que nous pouvons apporter. Nous voulons être présents dans la culture parce que nous sommes le présent de la société. Nous voulons que nos contributions soient créditées » poursuit-t-elle.

Si l’on devait résumer la stratégie de la militante Yseult, ce serait donc moins “Make Africa Great Again” que “Make Europe African Now” ; peut-être la jeune femme sûre d’elle-même et dominatrice a-t-elle eu vent de la stratégie future de l’État belge consistant à remplacer les Européens ethniques par des Noirs et des Arabes dans toutes les sphères de la société.

Mais s’il n’y a pas suffisamment d’Africains dans le milieu de la culture, il faudra que Yseult réponde à une question essentielle…

« Mon mode de vie est moins stressant, moins superficiel. À Bruxelles, les gens prennent le temps de se connaître. Quand j’arrive en Thalys à la gare du Midi, c’est comme s’il y avait une dépressurisation qui s’opérait à l’intérieur de moi »

C’est marrant. Moi, lorsque je me rends à Bruxelles, j’ai l’impression inverse.

Source : LaLibre

3 réflexions sur “Lassée du racisme structurel français, la militante Black Lives Matter Yseult Onguenet s’installe à Bruxelles

  • C’est sûr qu’on va tout de suite se sentir mieux, avec elle chez nous.
    Mais quelle révélation !

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  • A Bruxelles, ils sont chez eux. Les Belges n’y sont plus chez eux …

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  • N’y aurait-il pas un peu de mauvaise foi? Ne serait-ce pas plus pour payer moins d’impôts que pour se sentir moins discriminée:)

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