Guerre psychologique : l’État cherche les moyens les plus efficaces pour initier les jeunes générations à l’idéologie cosmopolite

Il faut se hâter de laver le cerveau de la jeunesse en lui inculquant des valeurs d’égalité, de compassion, d’empathie, d’universel ─ saupoudrées d’ethnomasochisme, évidemment. Et de démocratie. C’est important, la démocratie.

L’initiative « Débagora: quand les jeunes se mêlent de politique » organisée dans l’hémicycle du Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles et menée en collaboration avec l’ULB, l’UCLouvain et quatre organismes d’éducation à la citoyenneté : voilà qui devrait donner l’eau à la bouche à tous les amoureux de la démocratie de marché et d’opinion droits-de-l’hommiste.

« Pendant toute la matinée, ces élèves de 5e et 6e secondaire, issus de quatre écoles tant du nord que du sud de Bruxelles, ont évoqué différents sujets comme les bavures policières, l’incapacité de la Belgique à héberger tous les demandeurs d’asile, la scolarisation des mineurs étrangers non accompagnés ou encore les droits humains au Qatar. »

Mohammed et Mouloud, Belges de papier depuis deux générations ont ainsi eu l’insigne honneur d’interpeller des députés du parti socialiste pour leur expliquer qu’ils sont ici chez eux et que les Européens ethniques vont devoir casquer pour tous les crimes que les Blancs n’ont en réalité pas commis dans l’Histoire. N’oubliez pas ce qu’a déclaré Jacques Attali : les pays sont des hôtels.

Mais le plus intéressant reste à venir.

« Ce projet vise à conscientiser les jeunes à la chose politique. Il cherche aussi à les initier à l’argumentation et au dialogue, et leur permettre de rencontrer des jeunes issus d’autres milieux sociaux. Outre son ambition éducative, le projet Débagora porte également un volet plus scientifique. Tout le travail auprès de ces jeunes est en effet analysé par différents chercheurs de l’ULB et de l’UCLouvain pour déterminer les moyens de sensibilisation les plus efficaces. ‘Il y a une dimension citoyenne pour les jeunes et une dimension de recherche pour le monde politique‘, explique Émilie Van Haute, politologue à l’ULB. »

Vous avez bien lu.

Des chercheurs entendent analyser le travail produit sur les jeunes générations afin de déterminer quels sont les éléments les plus impactants et les plus enclins à les faire tomber dans la marmite universaliste, xénophile, sans-frontiériste. La propagande est assumée au plus haut niveau de l’État avec pour seul objectif la culpabilisation des masses blanches dans l’optique de rationaliser l’invasion migratoire de l’Europe de l’ouest par des hordes de colons issus d’Afrique et du Moyen-Orient.

Cela ne vous rappelle rien ?

« In the end the Party would announce that two and two made five, and you would have to believe it. It was inevitable that they should make that claim sooner or later: the logic of their position demanded it. Not merely the validity of experience, but the very existence of external reality, was tacitly denied by their philosophy. »

La réécriture de la réalité par l’État dans une optique de contrôle de masse. J’en ai aujourd’hui la certitude : loin de dénoncer les travers du fascisme, George Orwell dénonçait en réalité les relents inquisiteurs, utopistes et antinaturels de la démocratie de marché et d’opinion dans son 1984. Ce n’est pas le fascisme qui a produit la Cancel Culture, c’est la démocratie. Ce n’est pas le fascisme qui a produit la négation puis la destruction des identités, c’est la démocratie. Ce n’est pas le fascisme qui a produit le mythe égalitaire, devenu idéologie égalitaire puis science égalitaire, c’est la démocratie. Je vous rappelle qu’à l’état naturel, l’égalité n’existe pas.

Le problème, c’est l’hégémonie de la démocratie libérale née sur les cendres de l’Europe en 1945. Et tout ce que vous voyez aujourd’hui n’en est que la conséquence logique.

Et grâce aux virils défenseurs de la démocratie de gauche comme de droite, le Système a encore de beaux jours devant lui.

Source : SudInfo