Western couscous : Fusillade à Couillet !
Le 18 septembre à 3h30 du matin, un homme normal rentre chez lui à une heure normale. Après avoir garé sa voiture, notre individu normal ouvre sa portière. C’est à ce moment que surgit un individu des buissons armé d’un pistolet semi automatique. Surpris de rencontrer un de ses camarades de tir sportif, notre homme normal se saisit de son propre pistolet qu’il utilise pour tirer sur son ami. En effet et par pure coïncidence, notre homme normal se trouve être lui-même un tireur sportif qui était justement en train de revenir de son club et qui dispose de la faculté surhumaine de se déplacer vers son coffre, se saisir du coffret contenant son arme neutralisée par le retrait d’une pièce essentielle, ouvrir à l’aide d’une clé le cadenas qui scelle le coffret, ouvrir le coffret, remonter son arme à laquelle il manquait une pièce l’instant avant, se tourner vers un deuxième coffret contenant ses munitions, ouvrir ce coffret fermé à clé, se saisir des munitions et en introduire 5 maximum dans le chargeur, afin de finalement rejoindre son siège, introduire le chargeur dans son arme, la chambrer et enfin tirer sur son camarade qui venait d’effectuer exactement les mêmes opérations quelques instants auparavant, le tout en moins d’une demi seconde.
C’est bien évidemment la seule explication possible, car comme vous le savez, tout autre scénario serait illégal.
Ce commerçant normal au pouce hyperlaxe et de phototype 4 (ce pourquoi je me suis permis de parler de western couscous malgré son accent local) a été touché par trois balles dans la jambe. Très handicapé par la douleur, il n’a pas pu enfiler des vêtements adaptés à l’interview et a dû arborer une superbe contrefaçon de Nike fabriquée par des enfants tuberculeux ouzbékistanais.
Il affirme ne pas comprendre pourquoi il a été agressé, sa surprise et son incompréhension sont confirmées par l’arme chargée qu’il tenait en main en même temps qu’il changeait les vitesses de son véhicule.
Il ne se tirera toutefois pas indemne de la situation. En effet, la justice belge au service du bien commun doit encore trancher pour savoir à quel point il était en légitime défense. C’est vrai que se faire trouer la pelure par un demi kilo de plomb n’est pas encore une raison suffisante de prendre ses couilles en main ; il faudra encore plusieurs semaines de recherches de la part des juges mal baisées des tribunaux belges pour savoir si notre commerçant normal aurait dû se laisser ventiler la carcasse pour être en accord avec la loi.
Cet avocat en meilleure santé que vous parce qu’il est vacciné nous explique que la loi belge ne permet pas de se défendre face à une personne en fuite. J’adorerais voir un combat d’étudiants en droit (en fait j’en ai déjà vu un et je vous le raconterai une autre fois) où il suffit de se retourner pour disqualifier l’adversaire. On pourra observer deux grosses barriques qui se mettent des coups de fesse en comptant les points, l’avenir du MMA.
Source : RTL