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Grand Baromètre : chronique d’un éclatement inéluctable II

Je répète ici une analyse que j’ai déjà produite par le passé car les dynamiques poursuivent logiquement leurs trajectoires et les chiffres récents recueillis par Ipsos vont de plus belle vers une exacerbation des antagonismes Nord-Sud, Conservateur-Progressiste, Identitaire-Cosmopolite.

Le clivage s’accentue depuis des années, chacun s’enfermant dans son paradigme : pour les Flamands, le vote libéral-conservateur ; pour les Wallons, le vote socialo-marxiste.

À terme, une scission du territoire est inévitable.

La Belgique est un État ploutocratique ingouvernable qui ne peut subsister que par la formation d’alliances de circonstances et de coalitions au lendemain des élections ; le résultat, c’est qu’aucun des partis désignés par le peuple n’est aujourd’hui représenté au gouvernement.

Pas un seul ministre NVA ni Vlaams Belang alors qu’ils sont les deux premiers partis du pays. Les représentants politiques belges se gaussent à cracher sur les régimes forts de Poutine, d’Orban et de Morawiecki alors que Wallons et Flamands des castes traditionnelles fomentent dans le but de maintenir leurs privilèges et leur mainmise sur l’État. Agissant comme des rats, ils accaparent les institutions publiques pour assurer leur propre pérennité et imposent leur paradigme cosmopolite, progressiste et libéralo-capitaliste au monde occidental.

La Belgique est le meilleur argument contre la démocratie. Les quelques militants d’extrême-gauche qui me liront ne seront pas en désaccord avec mon propos dans la mesure où leur parti-phare, le PTB, est lui aussi exclu du jeu des négociations.

Selon le sondage réalisé par Ipsos entre le 1er au 8 décembre , voici les résultats des élections si celles-ci avaient lieu demain :

En Wallonie :

En Flandres :

Les résultats reportés sur un graphique de synthèse :

Les mouvements de gauche et de droite se radicalisent et focalisent l’attention de la population tandis que la caste politique traditionnelle perd peu à peu de son influence ; à terme, de plus en plus de citoyens prendront position soit en faveur du parachèvement de la destruction de la Belgique par l’amoncellement de taxes, l’islamisation du pays, la propagande LBGT et la substitution démographique, soit en faveur de la reconquête de leurs libertés, de leurs valeurs morales, de la défense de leur identité que cinquante années de gauchistes infâmes au pouvoir ont traîné dans la boue.

L’inéluctable éclatement du territoire qui résultera de cette dichotomie est une nécessité historique.

Il est important de comprendre qu’un effondrement politique des États d’Europe de l’Ouest est désormais inévitable : la politique d’immigration massive mêlée à l’assistanat dysgénique promu par les gouvernements occidentaux ces cinquante dernières années va provoquer dans les prochaines décennies un affaissement sécuritaire, économique, écologique et sanitaire du territoire. La seule question est de savoir : quand la chute aura-t-elle lieu ?

Car plus nous attendons et plus il nous sera difficile de reconstruire un État fonctionnel en de brefs délais. Plus nous attendons et plus la situation se délite, et plus ardue sera la reprise de pouvoir.

La première chose à faire est d’accélérer la chute de l’État. Autant que possible, il faut favoriser en Flandre le vote de droite et en Wallonie le vote de gauche pour pousser les antagonismes jusqu’au terme de leurs limites. Devant l’impossibilité effective de gouvernement et la colère populaire qui résultera de cette situation inextricable, alors des masses surgiront les bâtisseurs d’une nouvelle ère prêts à reconstruire un État sain, débarrassé des parasites qui l’empoisonnent et le sapent depuis des décennies.

D’autres se rallieront à nous, eux aussi lassés par les élites corrompues qui les dirigent, pour créer ce nouvel État sur un territoire historique qui fit la grandeur de notre nation.

Source : LeSoir

3 réflexions sur “Grand Baromètre : chronique d’un éclatement inéluctable II

  • Très intéressant article car il pose le problème que la plupart des politiciens belges refusent de voir ou d’évoquer.
    Mais la reconstitution d’un état bourguignon n’est pas une mince affaire car elle risque de reporter à une échelle supérieure la cohabitation des cultures latine et germanique qui a empêché la Belgique de se vivre comme une nation.
    L’Histoire ne se fait pas dans le rétroviseur. A l’avenir les événements pousseront les identités européennes à trouver un dénominateur commun plus large que la langue ou la culture.

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    • Vous avez parfaitement raison. La Bourgogne est un concept ; une idée historique dont le peuple belge et les peuples européens doivent s’inspirer pour jeter les fondations d’une nouvelle société qui sera, par définition, innovante et différente de tout ce qu’elle fût par le passé.

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  • Ping : Le discours du roi : un condensé de niaiseries venant d’un menteur pathologique – Belgica News

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