Deux statues de Léopold II déjà retirées de l’espace public
Une pétition a été mise en ligne pour réclamer le déboulonnage de toutes les statues de Léopold II en Belgique. Elle a été signée par près de 64 000 internautes, ce mardi, sur le site Change. C’est ainsi qu’une première statue a été ôtée de la vue des visiteurs dans l’université de l’UMons :
“Je m’appelle Dusingize Marie-Fidèle et je suis une jeune étudiante afro-descendante de l’université de Mons. Je me présente en tant que porte-parole des étudiants afro-descendant.e.s de l’université de Mons pour réclamer le définitif retrait de la statue de Léopold II qui séjourne dans les locaux de Warocqué à côté de la Salle académique. [Cette statue] représente la conquête des terres mais derrière ce symbole, il y a aussi la violence coloniale qui renvoie à des viols, des mutilations, le génocide de millions de Congolais“
Une seconde statue, à Anvers (Ekeren) , vient d’être déboulonnée après avoir subit des dégradations de la part de militants antiracistes en fin de semaine dernière. La statue, gravement endommagée devrait être restaurée et peut-être avoir une nouvelle place dans le Middelheimpark, à Anvers.
Je demande à cette petite fille d’aller à la télévision et s’excuse pour ce que les Rwandais on fait comme génocide et qu’ils ont assassinés 10 militaires qui étaient pour maintenir la paix.
Puisque elle est Rwandaise elle doit s’excuser
A l attention de M.F.Duzinge…en 1960 on vous a laissé un pays, le Congo au top niveau en Afrique, qu en avez vous fait ? …vos ancêtres l ont foutu en l air à tel point qu actuellement on doivent vous donne encore des subsides…alors à tous les africains ex Congo Zaïre pourquoi ne pas faire quelque chose pour votre pays ? Déboulonner les statues de Léopold II ne va pas faire diminuer la misère en RDC. A bon entendeur…
M.F.Duzinge est Rwandaise ses compatriotes ont tuer plus d’un million de Rwandais et nos 10 commandos c’est elle qui devrait s’excuser , mais l’année passée monsieur patate (Michel) a oser s’excuser au nom du peuple Belge pour le génocide voilà pourquoi cette petite fille avec une esprit de cailloux ose attaquer notre Histoire alors que ce devrait s’excuser pour les morts du Rwanda
Tout à fait d’accord. Ils en fait une merde pourrie de corruption. Et nos 10 paras assassinés lâchement, ça on ne dit rien. Qu’elle retourne à Kin .
Je demande aux descendants des belges qui se sont enrichis exploitant le Congo de rembourser
Je demande aux profiteurs congolais de rembourser à l’état ce qu’ils touchent sans rien faire…
Si on commence comme ça, on a pas fini.
Si vous n’êtes pas content de la Belgique, quittez le pays…
Une fois de plus, on constate qu’ en Belgique, le pouvoir s’exerce de façon tout-à-fait antidémocratique!
Il est inutile de commencer à se déchirer sur ce post qui se veut informatif. De même, je pense que l’essentiel est rappelé, donc inutile d’en rajouter. Je suis confiant en votre respect et votre compréhension.
Article de Aymeric de Lamotte paru dans La Libre
Léopold II, l’anti-esclavagiste
Un des bienfaits majeurs de l’oeuvre léopoldienne au Congo, et peut-être le plus grand, a été de libérer le peuple congolais de l’esclavage des arabes qui décimait l’Afrique centrale dont la partie orientale du Congo. Dès 1876, il plaça cette volonté au centre de la Conférence internationale de géographie et la consolida lors de la conférence anti-esclavagiste de Bruxelles, en 1889, qui mit en place un système de répression du trafic des esclaves. Au bout de plusieurs campagnes militaires survenues entre 1892 et 1894, les Belges mirent fin à plus deux siècles d’occupation arabe qui attisait les guerres interethniques et faisait régner la terreur sur la partie orientale du pays.
Le mythe des “mains coupées”
On entend souvent dire « Léopold II faisait « couper des mains » au Congo ». Cette information induit que le roi Léopold II aurait sciemment fait torturer certains Congolais récalcitrants. Jean Stengers, professeur à l’ULB et un des plus grands spécialistes de Léopold II et du Congo, rétablit la vérité historique dans son édifiant « Congo : mythes et réalités ». En effet, il explique que les soldats, pour empêcher le gaspillage des munitions, avaient l’obligation d’apporter la preuve qu’ils utilisaient leurs cartouches à bon escient. La main coupée de l’ennemi tué du coup de feu en était une des preuves[1]. La célèbre Commission d’Enquête de 1904-1905, reconnue pour son indépendance et dont peu contestent l’objectivité, est on ne peut plus claire : « Jamais le Blanc n’a infligé ou fait infliger, à titre de châtiment, pour manquement dans les prestations ou pour toute autre cause, pareilles mutilations à des indigènes vivants »[2]. Enfin, cette méthode, abominable même si concernant uniquement des hommes morts, ne fut appliquée qu’au sein du district de l’Equateur entre 1895 et 1899 lorsque le commissaire Victor-Léon Fiévez était à sa tête[3].
Les prétendus 10 millions de morts
Certains prétendent, sur base des chiffres avancés par l’anglais Edmond D. Morel et Adam Hochschild, principales figures de proue de la campagne anti-léopoldienne, que la politique coloniale de notre souverain aurait décimé la moitié de la population du Congo c’est-à-dire près de 10 millions d’individus. Pour ce faire, ils comparent les recensements de la population effectués sous l’Etat Indépendant du Congo (1885-1908 ; propriété privée de Léopold II) avec ceux réalisés sous la période du Congo belge (1908-1960) et se basent sur leurs propres estimations. Ces démarches mènent à des résultats erronés pour plusieurs raisons. L’absurdité des méthodes de calcul employées est, dans un premier temps, méthodiquement démontrée par certains auteurs dont Jean Stengers[4]. En outre, l’exploitation du caoutchouc n’occupait qu’une petite partie du Congo, grand comme 80 fois la Belgique, et dans les années 1890, seuls 175 agents administratifs étaient en charge de cette dernière. De plus, de nombreuses maladies telle la maladie du sommeil firent des ravages tant dans les rangs des indigènes que des expatriés. Enfin, beaucoup s’accordent à dire qu’il n’exista pas de recensement fiable de la population avant la Seconde Guerre mondiale.
Crimes des officiers blancs condamnés par Léopold II
Dès les prémices de l’entreprise coloniale, Léopold II dota le système juridique congolais d’un code pénal qui prohibait la violence. Cependant, dû à l’immensité du territoire et au sentiment d’impunité qui régnait parfois dans cet Etat de droit naissant, il ne put prévenir tous les abus. Certains officiers n’ont pas hésité à brutaliser et à tuer lors d’expéditions punitives sur des villages dont le seul crime était de n’avoir pas fourni une quantité suffisante de caoutchouc. Ces exactions atroces ont entraîné la mort de centaines voire de milliers de Congolais. En 1895, mis au courant de ces massacres, il réagit sans ambiguïtés : « Nous ne pouvons pas croiser les bras (…) Nous voulons le bien. Si le mal se fait chez nous, nous voulons le savoir et le réprimer »[5]. Il traîna les criminels devant les tribunaux, créa une Commission pour la protection des indigènes et ordonna à son administration de cesser toute cruauté. Hélas, celle-ci n’a pas toujours suivi ses ordres à la lettre de peur d’affaiblir la pression exercée sur les indigènes et d’entraîner, ainsi, une diminution des recettes.
Remettre la politique coloniale dans son contexte
Les nombreux abus et les conditions de travail rudes, parfois inhumaines, entourant l’exploitation du caoutchouc seraient à imputer au « système » c’est-à-dire à une politique coloniale poursuivant des fins trop directement productives, basée sur une obligation de rendement très élevé. Néanmoins, Jean Stengers affirme que l’occupation du Congo par Léopold II se déroula de manière plus pacifique que dans la plupart des autres colonies. De plus, dans le contexte social de l’époque, il n’est pas inutile de rappeler que les ouvriers belges et européens vivaient dans des conditions de travail similaires : pas de protection sociale, journées de travail de 12 à 14 heures, y compris pour les enfants en bas âge, en échange d’un salaire de misère, familles entassées dans des logements insalubres. Ces conditions, détestables certes, qui s’appliquaient en Europe n’ont fait qu’être importées au Congo.
En définitive, on constate, à l’aulne des faits relevés lors de ce court article, que Léopold II n’a, non seulement, jamais envisagé de détruire partiellement le peuple congolais, mais l’a sorti de l’enfer esclavagiste et a interdit l’utilisation de la violence dans l’accomplissement de ses objectifs commerciaux. Quant aux conditions de travail et de vie très rudes de la main d’œuvre congolaise, quoique très regrettables aujourd’hui, n’étaient que le reflet du contexte social et politique européen.
Ah si les journalistes étaient objectifs le monde serait merveilleux
Enfin un commentaire basé sur des points objectifs
Il faut plus de connaisseur de l’histoire véridique pour rétablir la vérité !
Si notre histoire, notre patrimoine ne lui plaît pas, je suggère à cette dinde de faire ses bagages, prendre le 1° vol venu direction les contrées du sud… Ce genre de personnage, cette mentalité, notre pays, les Belges (ceux qui se revendiquent encore d’être Belge et qui tiennent à leur histoire – belle/moins reluisantes – n’en veut pas! Ce genre de personnage dont le QI est inférieur à celui de la moule (excuse-moi la moule de devoir te prendre en exemple) devient une plaie pour notre société. Et pour les Belges, blancs, qui la soutiendraient… vous pouvez la suivre vers le sud, notre pays ne s’en portera que mieux!