Syndicats et gouvernement : main dans la main vers l’obligation vaccinale globale
Les hurluberlus du CSC se sont rassemblés vendredi matin devant le CHU Ambroise Paré à Mons pour manifester leur opposition à l’obligation du seul secteur de la santé ─ en d’autres termes, pour implorer le gouvernement d’étendre l’obligation vaccinale à l’ensemble des secteurs de la vie publique.
La secrétaire nationale à la CSC Services public Véronique Sabel s’est exprimée en ces termes :
“Nous avons mené ces derniers jours des actions dans toute la partie francophone du pays. Il y a une très grande peur chez les travailleurs de savoir ce qui se passera à partir du premier janvier. On subit des pressions pour être vacciné, on va perdre notre travail. Des travailleurs nous disent que c’est leur choix de pas se faire vacciner. D’autres veulent changer de secteur, ce qui aggraverait la pénurie dans les hôpitaux, alors que nous revendiquons depuis de nombreuses années un refinancement de notre secteur.“
Et de rajouter :
“Nos revendications sont claires depuis des mois: s’il doit y avoir une obligation vaccinale, qu’elle ne soit pas limitée aux secteurs des soins de santé, le virus circule dans toute la société. Si la circulation du virus doit être stoppée, c’est au niveau de tous les secteurs.“
Voilà ce pour quoi militent les syndiqués gauchistes sous les ordres de la petite Sabel : piqûre obligatoire pour tout le monde ─ trois doses minimum, suivis d’un rappel pour les six mois (et plus si affinités). Plus personne ne croit que les syndicats constituent un contre-pouvoir ; bien au contraire, ces demi-dingos sont officiellement des relais d’un gouvernement qui répand l’idée de l’obligation vaccinale pour tous depuis des mois.
La petite Sabel a fait le pari de la victoire du gouvernement sur les turbo-complotistes antivax de l’espace intersidéral ; le temps nous dira si elle a parié sur un pur-sang hyperboréen ou sur un canard boiteux. Personnellement j’ai ma petite idée sur le sujet.
Source : RTBF