Selon le bourgmestre de Namur : “il n’y a pas de problème de sécurité particulier mais un ressenti qui se dégrade”
Le gauchiste patenté Maxime Prévot estime que l’insécurité est un sentiment plus qu’une réalité. On lui dit ?
Chloé Houart, étudiante en marketing de 19 ans, a récemment rédigé une lettre ouverte sur les réseaux sociaux pour alerter les autorités locales sur l’insécurité grandissante dans la ville de Namur. Nous la publions dans son intégralité :
En me levant ce matin, je découvre une fois de trop qu’une agression a eu lieu à Namur dans la nuit du 8 au 9 juillet au parc Louise Marie.
Force est de constater que la ville de Namur est le théâtre de nouveaux méfaits chaque semaine, et ce de plus en plus fréquemment. Il suffit de jeter entre autres un oeil au groupe “Student@Namur” pour voir défiler des témoignages de personnes suivies, harcelées, volées ou encore agressées et ce désormais de jour comme de nuit. Malheureusement j’ai l’impression que toutes ces agressions n’ont plus de visibilité, qu’on en parle presque nulle part dans les médias ou seulement lorsqu’elles atteignent un degré de gravité jugé important alors que ceci se produit presque quotidiennement à Namur et est un réel fléau.
C’est un fait, la capitale des wallons n’est pas capable d’assurer totalement la sécurité de ses citoyens préférant investir dans des projets tel que le téléphérique, la fameuse passerelle à l’utilité controversée ou encore l’aménagement du confluent. Projets il faut le souligner, pour la plupart pertinents et bénéfiques pour notre ville certes, mais ma question est la suivante :
A quoi bon rendre notre ville plus attrayante et y attirer plus de monde si nous sommes incapables de d’abord assurer la sécurité des Namurois ?
Il y a quelques années nos parents nous répétaient que le haut de la ville et notamment le parc Louise Marie étaient à éviter de soirée mais aujourd’hui le nombre d’endroits critiques a plus que doublé et ce même en journée. Qu’il s’agisse du Delta, du hallage, de la rue de Bruxelles, de la place St Aubain, de la passerelle entre Namur et Salzinnes près du parc Louise Marie, du parc Léopold, de l’Avenue de la gare et même oui, de la rue de Fer nous avons tous eu connaissance d’agressions récurrentes au sein de la ville et ce ne sont pas les commerçants qui diront le contraire.
J’ai vu passer sur Facebook suite aux agressions des projets de milice dans les rues. Je ne remets pas en cause le fond de l’idée que j’approuve, basé sur la solidarité et la bienveillance mais où sommes-nous pour à l’heure actuelle devoir lancer ce genre de projets ? Il y a de fortes chances que cela mène à des dérapages chacun voulant faire sa propre justice et que cela dégénère en menant en chaos.
Je n’ai pas honte de le dire, je ne suis pas toujours sereine à l’idée d’être seule le soir en revenant de la gare jusqu’à mon arrêt ou encore sur mes trajets pour aller aux cours m’étant plusieurs fois faite accostée.
Je n’ai jamais été spécialement méfiante ou stressée pensant que ce genre de choses n’arrivait qu’aux autres mais aujourd’hui, je suis obligée de revoir ma position. Devoir mettre des baskets à la place de talons ou ne pas oser mettre de jupe pensant à mes trajets, cela ne devrait pas arriver. Je m’estime encore chanceuse de pouvoir faire appel à des amis quand ils sont là pour m’accompagner mais à mon sens cela me suffit pas à tout empêcher.
Un autre problème lié à la sécurité à Namur est incarné par certaines personnes sans domicile fixe. Sans faire de généralités, et j’insiste sur ces mots certains sdf se montrent de plus en plus aggressifs. Un d’entre eux m’ayant par exemple menacé avec ma maman de nous arracher nos sacs et il ne s’agit pas de faits isolés. Il suffit de se rendre dans l’Avenue de la gare à toute heure de la journée pour assister entre autres à des disputes de personnes ivres ou tout simplement de compter en descendant la rue de Fer le nombre de sdf qui accostent les gens parfois pacifiquement il faut le dire ou non. Je ne lie pas le problème des agressions, vols et autres directement aux personnes sans domicile fixe, NON mais il s’agit d’un deuxième problème d’envergure à Namur qui contribue à cette insécurité et le fait que l’on ne se sente plus serein dans notre propre ville.
J’insiste sur le fait que toutes les personnes sdf ne doivent pas être mises dans le même sac car il y a aussi des sdf qui sont tout sauf agressifs et ivres, il ne faut pas me faire tenir des propos que je n’ai pas tenu. Il est grand temps que des choses concrètes soient mises en place et présentées à la population car si c’est le cas il n’y a aucuns résultats apparents et nous voulons du changement ! Nous citoyens citoyennes Namuroises, nous voulons nous réapproprier notre ville et nous y sentir en sécurité, ce qui n’est plus le cas.Nous sommes TOUS concernés par cette situation.
Je n’ai jamais pris mes réseaux sociaux pour défendre quoique ce soit bien que de nombreux sujets me tiennent à coeur mais en tant que Namuroise je ne peux plus rester passive face à tout ceci. Je souhaite conscientiser les autorités Namuroises à la réalité que nous vivons tous de près ou de loin à travers cette lettre ouverte et compte sur vous pour lui donner plus d’écho en likant et partageant. Merci pour votre attention et restons solidaires.
La jeune étudiante a raison de s’inquiéter de l’avenir de sa bourgade. Nous avons besoin de plus de femmes de son tempérament.
Fou de rage, le président du CDH Maxime Prévot a déclaré :
“Il n’y a pas de problème de sécurité particulier, mais il y a manifestement un ressenti qui se dégrade”
À l’instar de son confrère Paul Magnette, Maxime Prévot ment lorsqu’il prétend que l’insécurité est un ressenti et non une donnée tangible. Je suis prêt à parier que le doudoux Maxime Prévot ne s’est jamais promené seul passé 22h aux abords de la gare de Namur ; si tel était le cas, je vous assure qu’il tiendrait un autre discours.
Pour rappel :
Namur : tentative de meurtre au couteau
Namur : Brigitte, soixante ans, agressée dans sa boutique à coup de seringue
Namur : tentative d’égorgement sur la place d’Armes
Namur: violente bagarre au couteau entre noirs et maghrébins sur fond de trafic de drogue
Namur: une bagarre d’une extrême violence entre « jeunes » sur fond de trafic de drogues fait un mort
Il ne s’agit là que d’un mince échantillon de la richesse de la ville de Namur auquel le Gentillet Maxime Prévot ne prête aucune considération. Il faut dire que lui et son parti ont d’autres idées en têtes pour l’avenir de la Belgique :
Bref : laver le cerveau des nouvelles générations en leur inculquant l’idéologique des droits de l’homme et en important des millions d’allogènes supplémentaires issus du tiers-monde. Inutile de commenter, vous savez ce que nous pensons de tout cela.
Source : RTBF
Au vu du salaire des politiciens, ces gens sont coupés de la réalité.
Tiens un Éric Dupond-Moretti belge…