Miss Belgique 2022 ─ Ulysse face à Thersite
Vous le savez peut-être, ou pas ─ personnellement je m’en fichais jusqu’à il y a une heure ─ mais l’élection de Miss Belgique 2022 aura lieu dans quelques jours. D’un naturel curieux, je me suis alors connecté à la plateforme missbelgium.be afin de zieuter les douces esthètes représentantes de notre beau pays, me préparant à être époustouflé par la beauté fulgurante de la jeunesse belge.
Quel ne fut pas mon désarroi lorsque je constatai qu’elles étaient toutes moches.
Je scrollai péniblement et sans conviction vers le bas, réfléchissant déjà à la lecture dans laquelle je comptais me plonger ce soir avant de m’endormir, lorsque je fus subitement frappé par l’éclatante beauté d’un ange tombé du ciel ; Athéna avait jailli une nouvelle fois du crâne de Zeus et était descendue sur terre ; elle m’avait choisi, moi, pour vous révéler sa magnificence, son éclat divin, sa pureté esthétique et sa grâce divine.
Elle porte un nom : elle s’appelle Helena De Gendt.
C’est un no-match.
Ces élections n’ont plus aucun sens depuis que Helena est entrée dans la compétition, et la nordique ─ déjà Miss Anvers ─ mériterait de se voir attribuer le titre de Miss Univers ─ voire Miss Multivers si les thèses d’Aurélien Barreau s’avèrent être exactes, mais c’est un autre sujet.
La pureté de ses traits, la blondeur de sa chevelure et ses yeux aux couleurs de l’océan ridiculisent les monstres biologiques qui s’opposent à elle.
Tel Aragorn face aux armées du Mordor, tel Thésée face au Minotore et tel Ulysse face à Thersite, Helena incarne aujourd’hui les valeurs morales et esthétiques du Bien, du Beau et du Vrai face aux grosses aux lèvres botoxées, face aux bimbos aux sourcils bizarres et face aux monstres aux nez en forme de patate.
La beauté n’est pas un hasard ; elle est le résultat de dizaines de générations de travail et témoigne d’une noblesse du sang certaine.
C’est pourquoi je soutiens la déesse nordique Helena De Gendt ─ véritable rempart esthétique contre la décadence du monde moderne.