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Marcinelle : un professeur identitaire licencié pour ses idées politiques ─ la démocratie contre le peuple

Maxime est un professeur de citoyenneté qui a la particularité d’être un militant identitaire ─ c’est tout à son honneur. Lorsque j’étais étudiant, ces postes étaient systématiquement occupés par des immigrationnistes fous ; par des marxistes décérébrés qui vendaient aux étudiants la submersion migratoire de l’Europe comme étant la panacée aux maux du monde occidental que sont le racisme systémique et la domination bourgeoise ; par des démocrates fanatiques qui voyaient en l’altérité une sorte de Bien objectif, par essence, par nature.

Les professeurs de Citoyenneté ou d’Éthique et de tous ces cours stupides et inutiles sont en général des ratés.

Ce n’est pas le cas de Maxime qui redonnait ses lettres de noblesse à un métier difficile au vu du lavage de cerveau des étudiants programmé par l’Éducation Nationale. Malheureusement pour lui, son engagement a valu à Maxime un licenciement sur lequel je me permets de rebondir afin de clarifier un point qui me paraît essentiel.

L’organisme public Wallonie Bruxelles Enseignement (WBE) s’est exprimé sur cette affaire :

« Ses propos [du professeur] sont en contradiction plus que manifeste avec les principes et valeurs de base devant guider l’action de WBE et de ses membres du personnel, qui plus est lorsqu’ils sont enseignants du cours de philosophie et citoyenneté. En tenant de tels propos, publiquement, le comportement de l’agent entre en contradiction avec les principes essentiels du régime démocratique, porte gravement atteinte à l’image et à la confiance du public dans l’enseignement, ainsi qu’à l’honneur et à la dignité de la fonction »

C’est absolument vrai.

Il convient de rappeler qu’en dépit des apparences, la démocratie n’est pas un régime neutre ; elle n’est pas un contenant sans nature propre qui se remplirait uniquement de valeurs pour lesquelles le peuple choisit de s’exprimer. Le régime démocratique n’est pas une somme de subjectivités créée ex-nihilo ; non, car elle repose sur le principe de la liberté individuelle qui, par la voie du nombre, doit arriver à un mode de gouvernement représentatif de la volonté citoyenne. La liberté individuelle étant la condition sine qua non de la Démocratie, c’est donc une valeur qui lui est intrinsèquement supérieure. Par conséquent, si vous portez en vous des valeurs considérées comme non-démocratiques, c’est-à-dire substituant de nouvelles valeurs à la liberté individuelle, alors vous devenez un ennemi de la Démocratie.

Si vous minimisez ou ôtez la liberté individuelle de votre paradigme de pensée, alors votre système n’est plus considéré comme étant démocratique, et la Démocratie s’arrogera alors le droit de vous combattre, de censurer votre parole, de vous licencier comme c’est arrivé à Maxime, voire de vous jeter en prison si vous représentez une menace réelle pour l’État démocratique.

En d’autres termes, depuis 1948 et la signature de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, la Démocratie est verrouillée par ces deux articles :

29. Dans l’exercice de ses droits et dans la jouissance de ses libertés, chacun n’est soumis qu’aux limitations établies par la loi exclusivement en vue d’assurer la reconnaissance et le respect des droits et libertés d’autrui et afin de satisfaire aux justes exigences de la morale, de l’ordre public et du bien-être général dans une société démocratique.Ces droits et libertés ne pourront, en aucun cas, s’exercer contrairement aux buts et aux principes des Nations Unies.

30. Aucune disposition de la présente Déclaration ne peut être interprétée comme impliquant pour un État, un groupe ou un individu un droit quelconque de se livrer à une activité ou d’accomplir un acte visant à la destruction des droits et libertés qui y sont énoncés.

Ceux qui affirment que la non-représentation des idées identitaires pourtant répandues dans notre pays serait une perversion de la Démocratie font donc fausse route : non, la Démocratie n’a pas l’intention de laisser des idées soit-disant non-démocratiques se répandre, et elle fera tout pour se défendre ; jusqu’à user de moyens considérés eux-mêmes comme anti-démocratiques et autoritaires.

Il n’y a pas de différence entre Washington et Moscou ; entre la démocratie décadente de l’Occident et le néo-bolchevisme du Tsar Poutine premier : dans les deux cas, si vous êtes un authentique militant identitaire, vous êtes considéré comme étant un ennemi de la société et balancé dans les geôles de l’État.

Voilà pourquoi je répète ce que j’affirme déjà depuis longtemps :

Il n’y a pas de solution politique.

Maintenant que les choses sont claires, j’invite chacun à regagner ses esprits, à laisser tomber les fausses solutions électoralistes qui mènent les militants sur des voies de garage lors de chaque élection et à s’engager dans la grande aventure du communautarisme.

Source : SudInfo

Une réflexion sur “Marcinelle : un professeur identitaire licencié pour ses idées politiques ─ la démocratie contre le peuple

  • jean-Louis Roba

    Comment peut-on même seulement parler de démocratie en Walbanie où les zombies sont soumis corps et âme à un PS qui les vole, les humilie et leur tond la laine sur le dos? Et ils disent encore merci!
    Rien à espérer de ces tristes veaux qui, par contre, soutiennent servilement une canailel comme ce Zelesnsky porté au pouvoir par des oligarques corrompus et criminels.
    On a les héros que l’on mérite.

    r

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