L’immonde Mounir Kiouh qui a assassiné une petite fille de deux ans voit son procès en appel repoussé
Nous sommes en 2005. Jennifer, une jeune femme namuroise se sépare de son compagnon avec lequel elle eut une petite fille, Théa, et tente de refaire sa vie avec un belgo-marocain répondant au nom de Mounir Kiouh. Grossière erreur.
Jennifer décrit son enfant comme « un petit rayon de soleil, une petite fille souriante qui a toujours été si facile » ; une petite fille aux cheveux d’or et aux yeux aux couleur de l’océan. Le 7 novembre 2005, alors qu’elle devait fêter son second anniversaire, Théa est laissée sous la garde de Mounir qui ne semble pas porter les enfants dans son coeur. Jennifer absente, l’individu se déchaîne sur la petite fille avec une violence inouïe et, dans un accès de rage difficilement compréhensible, lui assène une série de coups à la tête.
Transportée en urgence à l’hôpital, Théa Gramtine décédera le 10 novembre 2005. Mais l’histoire ne s’arrête pas là.
Placé sous mandat d’arrêt et libéré après dix-huit mois de détention préventive dans l’attente de son procès, c’est en homme libre qu’il comparut en juin 2011 ─ un arriéré judiciaire normal pour un pays du tiers-monde ─ devant le tribunal correctionnel de Namur où il sera condamné à quinze ans d’emprisonnement. Même peine prononcée en décembre 2011 lors du second appel, mais évidemment l’immonde bâtard avait déjà mis les voiles vers le Maroc.
Traqué par la famille de Théa qui se rendit à Tétouan pour déposer plainte contre l’assassin, il finit par être arrêté par les autorités locales.
“On a dû débourser de l’argent pour obtenir une copie des pièces, avant de déposer nous-mêmes ce dossier de 20 kilos, comportant 3.000 pages, aux autorités judiciaires marocaines […] on souhaiterait que justice soit enfin rendue, que le procès ne soit pas reporté de plusieurs mois. On aimerait aussi qu’il admette ce qu’il a fait, même si l’on pense qu’il ne reconnaîtra jamais avoir tué notre petite Théa. Il n’a aucune empathie. Même quand on lui montrait des photos d’autopsie, il les tournait comme s’il lisait le journal“.
Condamné en première instance à vingt ans de prison, ce petit cafard tente à nouveau d’échapper à son destin en faisant appel de la décision du tribunal. C’est cet appel qui est repoussé à une date ultérieure. Mounir Kiouh mérite une fin lente et douloureuse ─ Zeus se chargera de lui lorsqu’il le jugera opportun.
Repose en paix, petit ange.
Cette Jennifer n’est pas tout à fait innocente dans ce drame et a certainement sa part de responsabilité.
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