Bruxelles va dépenser 500.000 euros pour favoriser l’inclusion des LGBTQIA+ ─ décryptage du marxisme culturel occidental
La région de Bruxelles a décidé de soutenir à hauteur de 500.000 euros quarante projets associatifs dont l’objet est l’inclusion des transsexuels non genrés mi-ours mi-sangliers ainsi que des Magalie obèses à cheveux bleus qui se retrouvent seules avec trois gosses à l’âge dix-huit ans.
C’est un projet de société comme un autre.
RTL évoque une augmentation substantielle du budget Égalité des chances en 2021 grâce à laquelle vos petites têtes blondes ─ ou crépues ─ auront le privilège d’évoluer dans une société gangrenée par la propagande hypersexualisante LGBT─ pour rappel, l’État belge organise des conférences dans lesquelles des travelos apprennent à des gosses qui ont entre trois et douze ans à “déconstruire le genre” ─ et la déconstruction du modèle familial traditionnel.
Dans un communiqué paru lundi dans la presse, la secrétaire d’État à l’Égalité des chances Nawal Ben Hamou livre davantage de précisions sur son projet :
« Au total, 10 projets en lien avec la monoparentalité ont été retenus pour un montant de 212.500 euros. Il s’agit de projets qui visent à valoriser l’image des familles monoparentales, mettre en valeur leur combat quotidien, sensibiliser à la question de la monoparentalité en tant qu’enjeu genré, lutter contre les stéréotypes de genre et stéréotypes liés à la parentalité par la sensibilisation et la formation ou encore valoriser l’engagement des hommes dans leur rôle de père afin de lutter contre le désinvestissement paternel, source importante des problèmes vécus par les familles monoparentales ».
Vous l’aurez compris par le jargon usité : les hommes sont des salauds, les femmes sont des victimes et la société doit soutenir activement ces dernières dans le cadre d’une grande politique d’inclusion égalitaire ─ sur un même pied d’égalité doivent être placées les familles traditionnelles composées d’un père, d’une mère et de leurs enfants :
Et les familles monoparentales composées le plus souvent d’une mère célibataire.
Sauf qu’il n’y a pas égalité entre ces deux modèles ; l’un est un accident de parcours qui, s’il ne doit pas être condamné, doit demeurer l’exception et non la règle car il est source de souffrances, de difficultés, de déséquilibres, quand l’autre est un modèle multiséculaire et socle de la société occidentale moderne ─ et c’est précisément la raison pour laquelle les théoriciens du genre cherchent à le détruire, la société moderne étant le produit de ce qu’ils nomment la “suprématie blanche” et du patriarcat. La promotion de familles monoparentales féminines est une conséquence logique du féminisme tel que théorisé par les vieilles sociologues et psychologues américaines à partir des années soixante qui cherchaient à se passer du sexe masculin non seulement dans l’éducation, mais également dans la conception des enfants.
Nawal poursuit : « en matière d’inclusion des personnes LGBTQIA+, 30 projets ont été soutenus pour un montant de 277.431 euros. Dans ce contexte, le Centre de planning familial Plan F disposera de près de 10.000 euros pour son projet d’implantation d’une co-consultation médicale pour les personnes trans en centre de planning familial. Près de 15.000 euros seront attribués à l’asbl O’Yes pour son projet « go to gyneco », au projet #WECARE relatif à la santé des personnes LGBTQIA+ ainsi qu’à l’Observatoire du Sida et des sexualités de l’ULB pour la mise en place de pratiques inclusives et intersectionnelles dans les soins de santé. La Rainbowhouse disposera d’un soutien total de 33.500 euros, notamment pour l’organisation du L-Festival et sa campagne All Genders Welcome. »
Voilà dans quels délires se déversent les impôts des travailleurs belges en 2021 : en mise en place de pratiques inclusives et intersectionnelles pour que des hommes, probablement atteints de pathologies mentales, puissent se faire pousser des seins et rapetisser leurs grosses noix à l’état de raisins secs par la prise d’hormones qui leur provoqueront sans doute un cancer avant l’heure ─ avant de les faire intervenir dans des écoles pour “déconstruire le genre”.
Ce processus porte un nom : le marxisme culturel.
Il a été théorisé par un groupe d’intellectuels cosmopolites en Allemagne à partir de 1923 qui fonda l’institut de recherche sociale connu plus tard sous le nom d’école de Francfort ; l’objectif de cette école de pensée était de proposer une mise-à-jour de la grille de lecture marxiste débarrassée des vieilles idoles de la lutte des classes pour n’en garder qu’une substance de dualité oppresseur-opprimé. En d’autres termes : un glissement du marxisme de la sous-structure économique vers la superstructure culturelle ; les opprimés ne sont plus les prolétaires mais les minorités ethniques et sexuelles ; le fil rouge de la pensée n’est plus le matérialisme historique mais les rapports de dominations raciaux et sexuels ; l’objectif est le même : la société égalitaire débarrassée des privilèges de la classe ou de la race dominante ─ que les marxistes culturels appellent la suprématie blanche ; pour y parvenir, on substitue la discrimination positive de ces minorités raciales et sexuelles à l’expropriation de la classe économique dirigeante. Voilà comment s’est construit la machine de propagande qu’on appelle le Politiquement Correct.
À l’origine, un homme en particulier : Georg Lukács, cosmopolite hongrois fils de banquier.
Lukács a commencé sa vie politique en tant qu’agent du Kremlin de l’Internationale Communiste et en 1919, il devint commissaire adjoint à la culture dans le régime bolchevique de Bela Kun en Hongrie ; il y institua un programme radical d’éducation sexuelle dans les écoles hongroises, enseignant aux enfants le polyamour, les rapports sexuels, la nature archaïque des codes de la famille traditionnelle et l’obsolescence de la monogamie dans l’objectif de les libérer de la morale et de la religion jugée autoritaire et patriarcale. Lukács est considéré comme le principal théoricien marxiste depuis Karl Marx. « Un renversement mondial des valeurs ne peut avoir lieu sans l’anéantissement des vieilles valeurs et la création de nouvelles par les révolutionnaires » ; « J’ai vu la destruction révolutionnaire de la société comme la seule et unique solution aux contradictions culturelles du discours » ; « La question est : qui va nous libérer du joug de la civilisation occidentale ? ».
Un autre théoricien d’importance : Antonio Gramsci :
Chef du parti communiste italien, la théorie de Gramsci était que la prise de pouvoir devait s’opérer à travers ce qu’il qualifiait de longue marche à travers les institutions éducatives et culturelles de la société pour y distiller le poison marxiste ─ condition préalable à la prise de pouvoir politique qui ne pouvait avoir lieu qu’une fois l’homme nouveau communiste intellectuellement reconstruit sur les ruines de l’homme traditionnel. La théorie gramsciste est aujourd’hui plus que jamais appliquée dans toutes les sphères culturelles de la société.
Autre cosmopolite Hongrois : Wilhelm Reich.
Psychanalyste obnubilé par les zigounettes comme son maître-à-penser ─ le cosmopolite Sigmund Freud ─, Wilhelm Reich s’est lancé dans une entreprise de conciliation du marxisme avec les théorie freudiennes sur la libido. Il est l’auteur en 1946 de Psychology Mass of Fascism dans lequel il défend l’idée que les peuples sont naturellement attirés par le fascisme du fait du refoulement de leurs pulsions par l’Église et la famille traditionnelle qui enclavent toutes deux l’être humain dans une névrose psychosomatique ; la solution, selon Reich, est alors de détruire ces deux socles et de laisser s’exprimer les pulsions sexuelles pour anéantir les tentations fascistes et libérer l’être humain de ses névroses. « La famille autoritaire est l’État autoritaire en miniature. La structure de caractère autoritaire de l’homme est fondamentalement produite par l’inclusion des inhibitions sexuelles. L’impérialisme familial est idéologiquement reproduit dans l’impérialisme national… la famille autoritaire […] est une usine où l’idéologie réactionnaire et les structures réactionnaires sont produites ».
Le cosmopolite Erich Fromm.
Autre psychanalyste qui s’est lui aussi attelé à mêler thèses freudiennes et marxisme, Erich Fromm est également le théoricien de la “liberté positive” qui entend que rien n’est supérieur à l’individu dans son ontologie, et que l’être humain est à la fois centre et but de la vie. Dans un ouvrage intitulé Le Dogme du Christ, Fromm défend une entreprise révolutionnaire émancipatrice à laquelle doit prendre part l’être humain et s’affranchir des liens du sang, du sol, de la patrie, de la famille, de l’État, de l’Église pour construire sa nature au jour-le-jour (voyez-vous le lien avec la théorie du genre et la promotion de l’immigration de masse en Occident ?).
Le cosmopolite Herbert Marcuse.
Militant socialiste révolutionnaire, Marcuse estimait que la seule manière d’échapper au caractère unidimensionnel de la société industrielle moderne était de libérer le côté érotique de l’homme, cette libération devant prendre la forme d’un rejet total de la société capitaliste et de l’ensemble de ses paradigmes (ses traditions, sa morale), y compris le “langage autoritaire” que les marxistes identifient à un modèle capitaliste par essence inégalitaire et violent (raison pour laquelle ils font un parallèle stupide entre capitalisme et fascisme). Marcuse a publié en 1955 Eros and Civilization, ouvrage qui est rapidement devenu la référence de la contre-culture des années soixante et qui a introduit l’École de Francfort dans les collèges et universités occidentales. Dans Un essai sur la Libération, l’auteur affirme que les femmes, les noirs, les minorités sexuelles et les malades mentaux sont le nouveau prolétariat qui a vocation à accomplir la grande révolution communiste. « On peut légitimement parler d’une révolution culturelle, puisque la protestation est dirigée vers tout l’establishment culturel, y compris la morale de la société existante […] il y a une chose que nous pouvons dire avec une assurance complète : l’idée traditionnelle de révolution est terminée. Ces idées sont démodées […] Ce que nous devons entreprendre est un type de désintégration diffuse et dispersée du système ».
Le cosmopolite Theodor Adorno.
L’auteur de The Authoritarian Personality a considérablement influencé les psychologues et sociologues d’Europe occidentale ; il prétend que la présence du christianisme, du capitalisme et de la famille patriarcale autoritaire ont créé un caractère prédisposé aux préjugés raciaux et religieux ─ donc au fascisme. The Authoritarian Personality est devenu un manuel pratique de reconstruction culturelle, partant du principe que la morale sexuelle et le patriarcat mèneraient inéluctablement à un second holocauste (le fameux argument : « vos idées, on sait où ça a mené »). Selon Adorno, il est donc nécessaire d’opérer à une transvaluation de toutes les valeurs ─ dans une perspective purement hédoniste et nihiliste, non nietzschéenne ─ pour reprogrammer l’animal social qu’est l’être humain.
Le corpus idéologique hétéroclite que je viens d’esquisser correspond à ce que les marxistes appellent la théorie critique ; théorie dont le maître mot est la déconstruction ─ déconstruction identitaire, morale, sexuelle dans l’objectif de créer un Homme nouveau débarrassé de tous facteurs d’inégalité pour créer une société parfaite, exemptée de toute forme d’exclusion dont la paix serait universelle et définitive. Et c’est ce corpus idéologique qui est aujourd’hui enseigné dans toutes les universités d’Occident.
La boîte de Pandore ouverte par les marxistes culturels au début du siècle dernier en esquissant les théories de la déconstruction ont appelé d’autres psychanalystes et d’autres sociologues à pousser le bouchon toujours plus loin.
Ça me donne l’occasion de parler d’Alfred Kinsey.
Les gens qui aujourd’hui font l’apologie de la fluidité de genre, de la libération sexuelle et de la déconstruction se reposent sur les études d’un intellectuel américain, Alfred Kinsey, l’un des pères fondateurs de la théorie du genre ─ largement influencé par les cosmopolites précédemment cités. Dans deux ouvrages publiés en 1948 et 1953, Kinsey entend démontrer que la plupart des Américains, hommes et femmes, sont animés de pulsions et fantasmes en marge avec la morale de l’époque : pratique récurrente de l’homosexualité, relations extra-conjugales, avortements, etc. Ces deux rapports ont eu l’effet d’une bombe et ont entièrement redéfini les codes moraux occidentaux dans le domaine de la sexualité. Le problème, c’est que la théorie de Kinsey ne reposait sur rien de tangible dans la mesure où les gens qu’ils a interrogés étaient majoritairement des délinquants sexuels, des prostituées et des homosexuels dans des bars gays.
L’auteur a également étudié la question de la sexualité infantile et a défendu l’idée que les cris, les convulsions et les mouvements désespérés des jeunes enfants, lorsqu’ils ont des rapports sexuels ─ comprenez : lorsqu’ils sont violés par des pédophiles ─ correspondaient à des orgasmes.
Quelques années plus tard et profitant de ce climat de redéfinition de la morale sexuelle, un intellectuel néo-zélandais commence à faire parler de lui : John Money.
Dans le courant de l’année 1966, Money est contacté par les époux Reimer, parents de deux jumeaux dont l’un rencontra des problèmes lors de sa circoncision et vît son sexe brûler. Money a alors une idée : prouver que le sexe est une construction sociale. Il prend donc David sous son aile, qui s’appellera désormais Brenda, et incite ses parents à l’élever comme une fille, l’habillant en robe et lui achetant des poupées pour Noël.
Tout se passe bien jusqu’à l’adolescence, lorsque Brenda se rend compte par sa puberté qu’elle est en réalité un homme. Ses parents lui avouent la vérité ; Brenda redevient David, se marie mais finira par se suicider à l’âge adulte. John Money se fiche bien des répercutions : selon lui, ceux qui colportent cette histoire sont des réactionnaires, des déterministes biologiques, donc des fascistes.
Voilà comment est née la théorie du genre.
Nombre d’intellectuels ont élaboré des thèses plus folles les unes que les autres en se reposant intégralement sur les délires de Kinsey, de Money dans la continuité de l’école de Francfort ; dans la sphère intellectuelle française, citons des gens comme Michel Foucault, Gilles Deleuze, Louis Althusser et Simone de Beauvoir qui auront une influence énorme sur les penseurs américains, et qui nommeront cette théorie de la déconstruction la French Theory.
Il est intéressant de noter que nombre de ces auteurs de la déconstruction ont signé, le 23 mai 1977, une pétition dans le journal Le Monde réclamant la décriminalisation des rapports sexuels entre adultes et enfants de moins de quinze ans.
C’est à cette époque que le journal Libération et la presse d’extrême-gauche française faisait ouvertement l’apologie de la pédophilie :
Gilles Deleuze ne s’est pas contenté de conceptualiser cette pratique puisqu’il est de notoriété publique qu’il était lui-même un pédophile, comme tant d’autres intellectuels d’extrême-gauche.
Voilà les origines de l’idéologie de la déconstruction qui se trouve aujourd’hui à la tête de l’État belge.
Source : RTL
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