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Selon Delphine Lecompte : “les gens doivent accepter que la pédophilie réside en chacun de nous”

Le monde est entré en décadence lorsque nous avons cessé de juger l’âme des Hommes à l’aune de leur physique, à l’image des Grecs.

La poétesse flamande Delphine Lecompte ─ qui était probablement un homme dans le passé ─ a récemment publié une tribune dans laquelle elle énonce un tas d’assertions abjectes, répugnantes et nauséabondes au sujet de la pédophilie.

Selon elle (ou lui), il faut lutter contre la diabolisation du pédophile ; celui-ci appartiendrait à un groupe vulnérable marginalisé qui a été traité pendant des années comme une ordure maladive par la foule des moralistes décents. Elle poursuit en affirmant que la plupart des pédophiles ne commettent jamais d’actes pédophiles et que tout être humain est parfois attiré par l’innocence et la jeunesse. La chasse aux sorcières est selon elle contre-productive et il lui semble plus sage d’apprendre à connaître et à accepter le pédophile. Et d’accepter que la pédophilie réside en chacun de nous. Enfin, elle trouve terriblement stupide et insensible (et dangereux) de mettre tous les pédophiles dans le même sac et de les diaboliser.

Gênée, la ville de Bruges pour laquelle travaille la femme-choux fleur s’est distancée de ces propos sans toutefois mettre fin à leur collaboration. En même temps, en tant que conseil municipal, nous défendons le droit à la libre opinion et à la liberté artistique. Nous ne prendrons donc pas d’autres mesures dans cette affaire, déclare le bourgmestre Dirk De fauw (CD&V).

Ces propos n’ont rien d’étonnant.

Souvenez-vous de l’Iliade de Homère : un seul personnage est digne de mépris dans l’ensemble du récit : Thersite le Boiteux, un personnage laid et difforme ayant contesté la légitimité du pouvoir royal et qui finira rossé par l’ingénieux Ulysse. A sa différence, les héros sont beaux, grands, forts, téméraires. Ce contraste reflète la conception hellénique de l’unité de l’être humain, identifiant le physique au psychique.

Nos ancêtres les Achéens avant un bon sens instinctif et dionysiaque qui s’est progressivement effacé, génération après génération, et trois mille ans plus tard, nous en payons les pots cassés avec Delphine Lecompte.

Source : LaLibre, NeonNettle

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