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Politiciens wallons et pédophilie : après Elio Di Rupo (PS), Jean-Pierre Grafé (PSC), Jean-Charles Luperto (PS), voici Maxime Daye (MR)

Tout le monde se souvient de l’affaire Olivier Trusgnach, qui avait accusé en 1996 Elio Di Rupo de pédophilie, qui était à l’époque vice-premier ministre de la Belgique

Le procureur général de Bruxelles demandé en 1996 le renvoi devant la Cour de cassation de Di Rupo. La demande était adressée à la Chambre des députés, car Elio di Rupo était protégé par son immunité ministérielle.  Contrairement à ce qui était avancé par les médias d’alors et de maintenant, la justice belge était en possession d’éléments très concrets, et notamment de témoignages de mineurs. D’après les procès-verbaux de la police, Di Rupo «faisait chercher par son chauffeur de jeunes garçons âgés de moins de 16 ans».

Inutile de dire que Di Rupo n’a jamais été inquiété par la justice et qu’il a pu continuer sa petite carrière et à draguer les éphèbes à la discothèque proche la Grand Place le « Garage » (depuis lors le « You ») lors des soirées du dimanche soir.

Il a promis d’attaquer en justice son accusateur, Olivier Trusgnach, mais il s’est bien gardé de le faire.

Notons que deux des frères de Di Rupo, qui étaient liés avec la mafia italienne, étaient impliqués en 2011 dans une affaire de faux monnayage. Lors de perquisitions dans deux hangars à Piéton (Chapelle-lez-Herlaimont) et Cuesmes (Mons), les enquêteurs avaient découvert deux presses, 25 000 fausses pièces d’un euro, ainsi que 60 000 euros en fausses coupures de 50 et 100 euros. Mario Di Rupo louait depuis dix ans le hangar de Piéton où était entreposée l’une des presses.

Inutile de dire que les frères Di Rupo n’ont jamais été inculpés par la justice pour cette affaire. Évidemment.

Autre affaire impliquant Di Rupo : en 2015, un de ses proches, Luc Joris, a été pris en flagrant délit de conseil en évasion fiscale. Joris détenait, à Luxembourg, une société de conseil opérant, comme « paravent » pour un groupe de Hongkong.

Et en 2019, Pierre Urbain, un des anciens collaborateurs de Di Rupo, passait au tribunal pour des malversations financières

Ci-dessous, Elio Di Rupo, avec Paolo Scardino, soupçonné d’être (ou d’avoir été) son amant

En 1995, Jean-Pierre Grafé était ministre wallon de la Recherche, du Développement technologique et des Relations internationales. Dans le même temps, il reçoit la charge de l’Enseignement supérieur à la Communauté française. Il démissionnera de ses fonctions de ministre en 1996, après que le même Olivier Trusgnach eut affirmé avoir eu des relations sexuelles avec lui alors qu’il était encore mineur.

Inutile de dire qu’en 1998, la chambre du conseil de Liège a rendu une ordonnance de non-lieu dans ce dossier.

Son frère, Jacques Grafé a quant-à-lui été condamné en 1998 à trois années de prison.

Jacques Grafé, ancien enseignant et coopérant à l’étranger, avait commis une série de viols digitaux, d’attentats à la pudeur et d’outrages aux moeurs, perpétrés tant à son domicile bruxellois qu’au parc de Tervuren sur une dizaine d’enfants.

Grafé faisait venir les enfants – souvent des enfants étrangers de milieux défavorisés – dans son appartement sous le prétexte de leur donner des cours de rattrapage scolaire.

Ci-dessous, Jean-Pierre Grafé

Jean-Charles Luperto

En 2020, Luperto est condamné par la cour d’appel de Liège à une peine de six mois de prison avec sursis de deux ans et à une amende de 600 euros avec sursis pour avoir commis des faits d’outrage public aux mœurs, coupable de s’être masturbé en public, notamment devant un enfant de 9 ans . Cela s’était passé sur un parking dans une aire d’autoroute, connu pour être un lieu de rencontres homosexuel. Il décide alors d’introduire un pourvoi en cassation contre le prononcé du jugement. La Cour de cassation a rejeté son pourvoi le 14 avril 2021 rendant la décision coulée en force de chose jugée .

Il a été de 2006 à 2009 président du Parlement wallon et il est évidemment toujours député. Ses mandats n’ont jamais été remis en question

Ci-dessous, Jean-Charles Luperto

Maxime Daye est député bourgmestre de Braine-le-Comte (pour le parti MR). Il est accusé d’avoir envoyé des photos et de vidéos à caractère sexuel à des jeunes garçons (parfois mineurs) de la commune.

L’enquête suit son cour, faisons confiance à l’indépendance de la justice pour faire la lumière sur cette affaire, comme elle l’a fait si brillamment pour les autres. Propos ironique, vous l’aurez compris.

Maintenant, la vraie question est de savoir pourquoi des gens pareils sont sélectionnés pour occuper les plus hautes sphères de direction de l’Etat? Le pouvoir rend-il les politiciens pervers, ou bien y aurait-il une main invisible, aux doigts crochus, qui sélectionne ce genre de pervers, afin d’en faire les serviteurs dociles de leurs objectifs peu avouables?

Ci-dessous, Maxime Daye

Sources:

Di Rupo: Liberation, Le Monde, Le Vif, Le Soir

Grafé: quatre, Le Soir, Le Soir

Luperto: wikipedia

Daye: RTBF

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Goreux Jacques
Goreux Jacques
1 jour il y a

A rappeler avant chaque élection. Peut-ête cele fera réfléchir cetains électeurs et changer leur vote.

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